Communiqué de presse

Les start-ups qui détiennent des brevets ont trois fois plus de chances de réussir que les autres. La question de la propriété intellectuelle (PI), omniprésente dans les incubateurs, est parfois mise de côté car jugée complexe ou non prioritaire par ces entreprises en devenir. En protégeant projets, idées et marques, la PI constitue pourtant un vrai levier concurrentiel et un facteur clé de développement des start-ups, comme en témoignent Agrid, Themis et Advanced Biodesign, trois jeunes start-ups françaises engagées dans une démarche de protection de leurs innovations et de leur marque avec le support de LAVOIX.

La propriété intellectuelle est inhérente à la démarche R&D pour Agrid

Née en 2019 avec l’objectif de réduire l’impact carbone des bâtiments tertiaires, la jeune GreenTech développe des algorithmes pour automatiser les processus d’exploitation des bâtiments. Pour Charles Moreau, directeur financier d’Agrid la démarche de propriété intellectuelle s’est inscrite dans la continuité de la R&D : « Notre solution, qui se base sur une intelligence artificielle, est issue d’années de recherche et de développement menés notamment avec des chercheurs de l’école Polytechnique et de Mines Paris-PSL. Cette orientation stratégique en R&D est une valeur différenciante essentielle sur notre secteur et il nous apparaissait fondamental de protéger la valeur immatérielle de notre recherche ».

Aboutissement des efforts de R&D pour Agrid, la PI doit donc être pensée dès la création de la société pour se protéger d’un risque estimé. La start-up, qui a commercialisé son offre en septembre, après plus de deux ans de recherche et développement, prévoit un développement en Europe et outre-Atlantique à l’avenir. Là encore, la stratégie PI prend tout son sens pour Charles Moreau : « Protéger notre innovation dans un secteur ultra concurrentiel est une nécessité pour notre développement international ».

Le brevet, levier de valorisation de la marque et de promotion de l’innovation pour Themis

La start-up Thémis a pensé un distributeur de batteries pour des solutions durables de recharge mobile et ponctuelle. Elle a breveté ce distributeur intelligent dont les cinq premiers ont été déployés fin 2022 et une centaine sur l’année 2023. Pour son dirigeant et fondateur Phédon Cacouros, la démarche de dépôt de brevet ne coulait pas forcément de source : « J’ai eu des modules sur la Propriété Intellectuelle lors de ma formation d’ingénieur mais les discours étaient plutôt décourageants sur le dépôt de brevet automatique ». Néanmoins, la question de la PI s’est posée avant même le dépôt des statuts de Themis et à la suite de recommandations, il rencontre le cabinet LAVOIX : « Les experts, des ingénieurs comme moi, comprenaient notre langage technique et nous ont rassurés sur la légitimité et la valorisation d’une stratégie PI en nous accompagnant finement sur la rédaction du brevet : antériorités, niveau de détail, revendications, …».

Pour Themis, cette démarche réfléchie, pensée sur le long terme, avec un accompagnement de confiance, constitue au final un véritable atout pour la promotion de la marque, et de l’innovation… « elle représente, notamment au début, un coût qui ne doit pas être un frein à lui seul, il existe de nombreux fonds pour soutenir la démarche », souligne Phédon Cacouros qui invite les porteurs de projets à bien se renseigner.

Pilier stratégique et incontournable pour mobiliser des investisseurs chez Advanced Biodesign

Pour cette biotech créée en 2010 et basée à Lyon, le temps long de la recherche et des phases de tests cliniques propres au secteur pharmaceutique, impactent fortement la stratégie de développement.

L’entreprise, qui développe une thérapie ciblée et conçoit de nouveaux médicaments anticancéreux en ciblant spécifiquement les aldéhydes déshydrogénases (ALDHs) pour le traitement de la leucémie aiguë myéloïde et d’autres cancers avec des besoins médicaux non satisfaits, est entrée en phase clinique de sécurité douze ans après sa création et avec plus de 20 millions d’€ d’investissement.

Après le rachat des droits de brevet sur la molécule auprès du CNRS, Advanced Biodesign construit progressivement une stratégie PI étendue : « Le produit n’étant pas encore sur le marché, ni même au stade clinique, nous avons réfléchi comme un concurrent pour innover et déposer un ensemble de brevets pour protéger l’environnement de la molécule en créant des back-ups mais aussi en protégeant son application dans différents pays. Aujourd’hui nous avons une dizaine de familles de brevets différents dont plus de six autour du brevet historique », souligne Ismail Ceylan, Président fondateur d’Advanced Biodesign.

Pilier stratégique à long terme, la PI crédibilise l’avancement et la pertinence des recherches auprès des investisseurs au moment des levées de fond. « Même pour les demandes de subventions, il est nécessaire d’avoir une bonne stratégie PI dans le dossier de candidature pour les appels à projets européen ou nationaux ! C’est grâce à des interlocuteurs de qualité chez LAVOIX, qui comprenaient nos enjeux techniques et avec qui nous avons noué des relations étroites, que nous avons pu concevoir ce plan PI ambitieux », conclut Ismail Ceylan.

3 conseils pour réussir une stratégie PI

LAVOIX conseille et accompagne les start-ups dans la protection et la valorisation de leurs innovations, par une compréhension fine des aspects techniques, et en adéquation avec les enjeux stratégiques de ces entreprises.

Le cabinet liste quelques conseils, en réponse aux interrogations des créateurs de start-ups sur la PI :

  1. Un sujet prioritaire : beaucoup de start-ups s’inquiètent des brevets trop tardivement. Or, c’est l’un des premiers chantiers à engager lors de la création d’une entreprise. Stratégiquement, la décision peut être de ne pas déposer de brevets. Toutefois, il convient de prendre cette décision en pleine conscience, pour ne pas laisser la porte ouverte à ses concurrents. Mieux vaut donc anticiper.
  2. Un réflexe sur le long terme : dans la vie d’une start-up, la stratégie de PI doit être pilotée à tous les stades de son développement, de l’innovation jusqu’à la croissance à l’international.
  3. Un conseil personnalisé : pour identifier la meilleure manière de protéger l’invention en lien avec les enjeux de la société. Cette prise de hauteur nécessite une bonne compréhension des sujets, y compris les plus techniques.

Pour Béatrice Holtz, Conseil en Propriété Industrielle et associée chez LAVOIX « Une stratégie PI claire et réfléchie participe à la création de valeur et à la croissance de la société. En protégeant les actifs immatériels de la société, ses idées ou ses innovations, on rend tangible la valeur des actifs, ce qui aide à rassurer les investisseurs. Une société qui maîtrise sa propriété intellectuelle accroît significativement ses chances de réussite. »

Depuis 2021, LAVOIX propose une offre d’accompagnement PI dédiée aux start-ups, un accès simplifié aux solutions de protection de l’innovation pour favoriser la mise en place d’une stratégie de Propriété Intellectuelle. Le cabinet compte parmi ses références clients les start-ups suivantes : KAPSERA, RIBONEXUS, RARECELLS, PEACCEL, MINOS BIOSCIENCES, ADVANCED BIODESIGN, AGRID, THEMIS …

Contacts Presse : Agence Amalthea
Sophie Rousset : 01 76 21 67 53 – srousset@amalthea.fr
Violaine Danet : 01 76 21 67 52 – vdanet@amalthea.fr

A propos de LAVOIX :
Fondée en 1898, LAVOIX est un acteur européen majeur du secteur de la Propriété Intellectuelle (PI), qui rassemble près de 200 professionnels, dont 80 avocats, conseils en PI, ingénieurs et juristes. LAVOIX intervient sur tous les types de droits de la PI (brevets, marques, modèles, droits d’auteur et noms de domaine), quel que soit le secteur économique et technique.

Présent sur l’ensemble du territoire français, avec des bureaux à Paris, Lyon, Rennes, Lille, Toulouse, Grenoble, Nantes et Nice, l’entreprise rayonne également à l’international, notamment à Munich en Allemagne, Milan en Italie, Lausanne en Suisse et au Luxembourg, et bénéficie d’un réseau de correspondants établis dans 170 pays.

Publié le : 6 mars 2023Catégories : Presse

Partager cet article